Le 20 janvier 2025, le bureau du SYVICOL a présenté le bilan des travaux du comité en 2024 lors d'une conférence de presse. Ce fut aussi l'occasion d'aborder les principales revendications et de faire le point sur leur état d'avancement. D'autres points soulevés étaient la formation initiale et continue pour les élus, sans oublier les réunions régionales avec les communes prévues en mars 2025. Finalement, c’était l’occasion d’informer la presse sur une réunion du bureau du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe (CPLRE) prévue le 10 février 2025 à Luxembourg. Après une brève introduction et la présentation des vœux de Nouvel An par le président du SYVICOL, Emile Eicher, les différents thèmes ont été présentés, en commençant par une rétrospective du travail du comité au cours de l'année écoulée. En effet, huit réunions du comité ont eu lieu en 2024, lors desquelles 39 avis ont été adoptés. Le bureau, l’organe exécutif du SYVICOL, quant à lui, s'est réuni onze fois. En début de mandat, le comité avait adopté un document intitulé « Priorités d’action du comité pour la période 2024 à 2029 », qui regroupe les objectifs politiques du syndicat et ses principales attentes envers le gouvernement, les priorités de son action au profit des communes et sa vision pour le développement futur du syndicat et de ses activités. Dans ce document, le SYVICOL se réjouit du fait qu’une de ses revendications de longue date, à savoir la création d’une obligation légale de le consulter sur tout projet de loi ou de règlement concernant les communes, a été reprise dans l’Accord de coalition. Il s’étonne toutefois de la formulation choisie, qui précise que « le Gouvernement soutient l’inscription dans la loi de la consultation obligatoire ». Il invite ce dernier à saisir la Chambre des députés d’un projet de loi en ce sens, élaboré en étroite collaboration avec le SYVICOL. Parmi les autres revendications présentées figure l’application du nouveau principe constitutionnel de connexité, selon lequel « les communes ont droit aux ressources financières pour remplir les missions qui leur sont confiées par la loi », non seulement en cas d’attribution de nouvelles missions aux communes, mais également à celles qu’elles remplissent d’ores et déjà. Dans ce contexte s’inscrivent les demandes d’adapter les plafonds des aides financières pour la construction et l’exploitation de crèches et de maisons relais, ainsi que de mettre à charge de l'État les frais d'équipement informatique dans les écoles primaires. Les représentants du SYVICOL se sont également félicités du fait que d’autres de ses anciennes revendications ont été satisfaites, notamment en ce qui concerne le financement du CGDIS. Il en est ainsi de la comptabilisation de la part du produit de l’augmentation de la TVA versée au CGDIS comme une contribution du secteur communal, de la renonciation de l’État au remboursement de sa part de la construction du Centre national d’incendie et de secours (CNIS), ainsi que de l'introduction d'un mécanisme permettant de plafonner l’évolution des contributions obligatoires des communes. Ces mesures apporteront aux communes des allègements substantiels. Lors d'une récente réunion avec le ministre compétent, le SYVICOL a en outre obtenu gain de cause sur toute une série de revendications en matière de logement abordable. Concernant sa demande souvent répétée d’harmoniser et d’augmenter les subsides alloués aux communes par le ministère des Affaires intérieures, le bureau s’est félicité de la mise en place d’un groupe de travail dont les premiers résultats sont très prometteurs. La conférence de presse a par ailleurs permis de présenter les résultats de la formation initiale pour élus proposée par le SYVICOL, en collaboration avec le MAINT et l'INAP, après les dernières élections communales et de donner un aperçu sur l’offre de formation continue prévue pour permettre aux élus d’approfondir et de perfectionner leurs compétences dans les différentes matières touchant au secteur communal. Un autre sujet abordé concernait les réunions régionales avec les communes prévues en mars 2025. Ces réunions se dérouleront aux dates et lieux suivants : le 6 mars à Oberanven au Centre polyvalent « A Schommesch » ; le 10 mars à Bergem au Centre polyvalent « Beim Nëssert » ; le 12 mars à Marnach au Cube 521 (et non comme initialement prévu à Clervaux à la Salle culturelle « Am Schlass ») ; le 19 mars à Beringen au Hall Irbicht ; le 27 mars à Grevenmacher au Centre culturel Machera. A la fin de conférence de presse, Mme Martine Dieschburg-Nickels, conseillère de la commune de Strassen et vice-présidente du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe , a donné des informations sur une réunion du bureau du Congrès, qui aura lieu le 10 février 2025 au European Convention Center Luxembourg à l’occasion de la Présidence du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe détenue actuellement par le Luxembourg. Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux est une institution du Conseil de l’Europe chargée de renforcer la démocratie locale et régionale dans ses 46 États membres. En tant que porte-parole des villes et des régions, il favorise la concertation et le dialogue politique entre les gouvernements et les collectivités territoriales. À cet égard, il coopère en particulier avec le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe. Après une série de questions, la conférence de presse s’est terminée sur un Pot de Nouvel An, qui était l'occasion de discuter avec les représentants de la presse de façon informelle dans une atmosphère détendue et autour d'une petite collation.