Le SYVICOL critique l’organisation du recensement général de la population en juin 2021
Dans un avis communiqué au ministre de l’Economie en début février, le bureau du SYVICOL exprime de fortes réticences à l’organisation du recensement général de la population sous sa forme traditionnelle en juin 2021. En effet, même si le recours a un sondage en ligne sera renforcé, le recensement reposera toujours en grande partie sur une enquête de porte à porte, en recourant à des agents à recruter par les communes.
Vu la situation actuelle de la pandémie de Covid-19 et les incertitudes résultant notamment de l’apparition de variants estimés plus infectieux, le SYVICOL considère que l’organisation du recensement à la date et aux modalités prévues serait difficilement conciliable avec les règles de distanciation sociale et constituerait un risque de propagation du virus considérable. Il appelle donc le gouvernement à reporter l’opération de préférence au 1er semestre 2022 et de suivre ainsi l’exemple allemand.
D’une façon plus générale, il met en question l’implication des communes dans le déroulement du recensement et propose son organisation d’une façon centralisée par le STATEC. Si le recours à des agents recenseurs communaux était maintenu, au moins faudrait-il augmenter les indemnités prises en charge par l’Etat, qui ont été prévues au même niveau qu’en 2001 !
Finalement, le SYVICOL demande une modification de la loi communale de façon à ce que la fixation du nombre de membres de chaque conseil communal ne se base plus sur les données du recensement décennal, mais sur celles – nettement plus fiables car constamment à jour – du Registre national des personnes physiques.
L’avis intégral peut être téléchargé ici.