Emile Eicher félicite Taina Bofferding pour la réforme de la « tutelle administrative »
Emile Eicher, président du SYVICOL, s’est montré très satisfait de la modernisation du système de contrôle qu’exerce l’Etat, plus précisément le ministère de l’Intérieur, sur les communes. Le projet de loi y relatif constitue un premier pas important envers la refonte de la loi communale, dont le Leitmotiv s’intitule « Mateneen fir eng modern Gemeng ». Le texte en vigueur date de 1988.
« Am Numm vum SYVICOL kann ech der Inneministesch Taina Bofferding nëmme Merci soen fir de Projet de Loi, deen si elo presentéiert huet. Et ass e Projet un dem mir als SYVICOL ganz staark bedeelegt waren. » C’est avec cette affirmation qu’Emile Eicher a félicité Taina Bofferding, ministre de l’Intérieur, lors d’une conférence de presse en date du 9 janvier, durant laquelle furent dévoilés les détails de la réforme de la « tutelle administrative ». Emile Eicher a considéré la mise en place de ces mesures comme une simplification des procédures et de la lourdeur administrative, donc comme un gain de temps pour les communes, et surtout comme un renforcement significatif de l'autonomie des communes au Luxembourg.
Dans son intervention, Emile Eicher a jeté un regard sur les débuts de cette réforme. A la demande de l’ancien ministre de l’Intérieur Dan Kersch, un groupe de travail sous la conduite du SYVICOL et composé de représentants de la Ville de Luxemburg, de l’« Association des Secrétaires communaux » (ASC) et de l’ « Association des Receveurs communaux » (ARC), crée il y a trois ans et demi, a en effet effectué un travail préparatoire intensif, qui a abouti après maintes heures de réunion et de rédaction à un document énonçant sur 36 pages toute une panoplie de propositions de modification. Celui-ci a servi d’inspiration pour l’exercice en question.
En citant deux exemples concrets, Emile Eicher n’a pas caché, malgré sa satisfaction et le fait que le SYVICOL a joué un rôle majeur dès le début dans ce processus, que la réforme aurait pu aller un peu plus loin et que quelques-unes des propositions de son syndicat n’ont pas trouvé la retombée souhaitée, tout en sachant que plus d’autonomie va toujours de pair avec un plus de responsabilité. L’intégralité des revendications du SYVICOL sera de toute façon repris dans l’avis relatif à cet projet de loi que le syndicat des communes rédigera encore dans le cadre de la procédure législative.
Dans ce contexte le président du SYVICOL a également salué la création d’une base légale d’une « Charte du conseiller communal » ou d’un « Code de conduite » pour les élus communaux, une demande déjà formulée par le SYVICOL dans le passé. « Mir sinn der Meenung, datt et an der Gemengepolitik grad sou wichteg ass wéi um nationalen Niveau, fir sech kloer zu enger Rei vun etheschen a moraleschen Reegelen ze bekennen. Et geet hei em d’Glaafwierdegkeet an d’Unerkennung vun der Aarbecht, déi d’Gemengepolitiker fir d’Allgemengheet leeschten, an domat och em d’Attraktivitéit vun der Gemengepolitik insgesamt », commentait Emile Eicher, qui a laissé entendre qu'il était impatient de discuter de ces propositions avec la ministre dans le même esprit d’ouverture et de transparence.
Il a conclu en disant que l’approche participative de la part de la Ministre de l'Intérieur devrait servir de modèle aux autres ministres.
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